Possible réduction de la taille du parc éolien de TES Canada

TES Canada propose une réduction du nombre d’éoliennes qui pourraient être installées dans son parc éolien, dans un effort d’améliorer l’acceptabilité sociale du projet.

La compagnie assure que tous les efforts sont faits pour minimiser l'impact des éoliennes devant alimenter son usine de productions d'hydrogène vert et même d'en réduire le nombre total.

Au lieu de 144 tours, le parc éolien pourrait n'en contenir que 130 ou même moins. TES Canada estime faire ainsi en sorte de rendre le projet plus acceptable pour le public.

Le PDG et chef de la direction de TES Canada, Éric Gauthier, explique que le projet aurait donc moins d'éoliennes, mais que chacune d'entre elles serait plus puissante, ce qui serait une façon de rendre son projet plus discret, donc plus acceptable.

On essaie de faire un effort pour réduire ce nombre davantage, dit-il. 

TES Canada tente aussi d’installer une partie de son parc dans l'arrière-pays du village de Grandes-Piles, une zone sans agriculture où les éoliennes passeraient plutôt inaperçues. 

M. Gauthier affirme que sa compagnie va tenter de faire des choix pour augmenter l’acceptabilité sociale du projet.

Ce qu'on a aujourd'hui c'est 190 options potentielles pour des éoliennes. Là-dessus on va choisir les 130 meilleures qui réduisent l'impact , qui font que les éoliennes sont le plus loin des résidences, dit-il. 

TES Canada vient de déposer son avis de projet à Québec, la première étape du processus d'évaluation environnementale, la compagnie a tenu une séance d'information de 90 minutes.

M. Gauthier déplore l'intimidation et les menaces que le projet suscite dans la région.

C’est absolument inacceptable pour nous. Il faut qu'on puisse se parler. Il faut qu'on puisse discuter du projet, trouver des solutions et avoir un point de conversation qui est, qui permet de faire avancer le projet, explique M. Gauthier.

Malgré le vent de face, TES Canada ne déroge pas de son objectif et continue d'avancer

Ce qu'on entend dans les médias c'est beaucoup les gens qui sont contre, qui parlent haut et fort. Nous, en arrière, on a beaucoup de gens qui parlent très doucement et qui signent des contrats, ajoute-t-il.

La compagnie indique que des citoyens les abordent sur le terrain avec des questions, notamment en ce qui concerne le processus de démantèlement des tours, de la diversification du revenu agricole qu'amène le projet, l'impact sur la diminution des gaz à effet de serre, les retombées économiques locales, l'emplacement des tours et l'impact sur les terres agricoles. 

Il apparaît fort probable qu'en fin de compte, TES Canada se retrouve avec un surplus d'électricité. Des discussions auront lieu avec Hydro-Québec pour revendre cette énergie, notamment en période de pointe hivernale. 

TES Canada est en train d’arpenter le territoire par hélicoptère, afin de faire un relevé faunique complet. La compagnie a engagé à cette fin 70 spécialistes des différentes espèces retrouvées dans la région.

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