Le ministre Christian Dubé croit pouvoir dégager annuellement 500 000 rendez-vous avec un médecin de famille en abolissant l'obligation de remplir des formulaires pour les assureurs. Photo : Shutterstock
Bonjour,
Les médecins de famille disent passer trop de temps à remplir des formulaires pour les assureurs privés. En les libérant de cette tâche, le ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, est convaincu de pouvoir dégager annuellement au moins 500 000 rendez-vous médicaux additionnels pour les patients.
Selon nos informations, le ministre Dubé s’apprête à déposer un projet de loi pour mettre fin à l'exigence imposée aux personnes malades par des compagnies d’assurance et des employeurs de fournir une ordonnance médicale pour obtenir un remboursement.
Radio-Canada rapportait d’ailleurs en mars dernier l’exaspération de nombreux médecins de famille qui réclamaient cette mesure, faisant valoir que la paperasse administrative des assureurs occupait le quart de leur temps. Le problème touche aussi les patients orphelins, qui ne savent plus où formuler leurs requêtes.
Une fois le projet de loi adopté, le patient n’aura plus à demander une ordonnance médicale à un omnipraticien pour se faire rembourser une consultation avec un autre professionnel, comme un physiothérapeute ou un massothérapeute.
Politique fédérale
Le ministre François-Philippe Champagne donne une accolade au gouverneur du Nebraska, Jim Pillen, lors d'une visite en mai 2024. Photo : Radio-Canada/Stéphane Richer
La mission économique « équipe Canada » du gouvernement Trudeau s’aventure en territoire rouge aux États-Unis. À l’approche de l’élection présidentielle de l’automne, le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l'Industrie, François-Philippe Champagne, a récemment visité le Nebraska pour recruter des alliés dans le camp républicain.
À Omaha, le ministre sort d’une réception avec des investisseurs, l’air victorieux. « Pour les trois gouverneurs que j’ai rencontrés, j’ai trois numéros de cellulaire. À ce rythme-là, ça va bien », lance-t-il. Un reportage de Louis Blouin.
Le haut-commissaire de l'Inde au Canada, Sanjay Kumar Verma, lors d'une conférence organisée par le Conseil des relations internationales de Montréal, le 7 mai 2024. Photo : CORIM/Sylvie-Ann Paré
Dans un entretien accordé à Radio-Canada, le haut-commissaire de l’Inde au Canada, Sanjay Kumar Verma, revient sur les relations troublées entre Ottawa et New Delhi.
Difficile pour Sanjay Kumar Verma de contourner l’éléphant dans la pièce : alors qu’il présentait hier une conférence sur l’état des relations entre New Delhi et Ottawa, à Montréal, trois ressortissants indiens, accusés du meurtre du militant sikh Hardeep Singh Nijjar, comparaissaient devant un tribunal à Surrey, en Colombie-Britannique.
« Il y a eu des crimes malheureux [commis contre] des citoyens canadiens qui sont en grande partie originaires de l’Inde », a-t-il dit d’entrée de jeu, lors de son allocution dans le cadre de la conférence organisée par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).
« Cela fait beaucoup de bruit, a-t-il toutefois voulu tempérer. Au-delà de cela, il y a beaucoup de discussions aux niveaux gouvernemental et diplomatique des deux côtés [...] qui ont lieu en privé afin de parvenir à des solutions. »
Invité au balado Ça s'explique, le professeur Mathieu Boisvert expose pourquoi la démocratie indienne est en péril, au moment où près d'un milliard d'électeurs sont appelés aux urnes.
Politique québécoise
Suspendu depuis 2020, le programme de parrainage de réfugiés mis en place par le gouvernement du Québec ouvre à nouveau ce 18 janvier 2022. Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers
Québec compte rejeter des centaines de demandes de parrainage de réfugiés, après avoir resserré ses règles en raison de fraudes passées. Une décision qui provoque la colère de plusieurs organismes expérimentés.
Président d’un comité d’accueil de réfugiés qui réunit sept paroisses de la banlieue de Québec, François Rheault, a récemment appris qu’une cinquantaine de dossiers de parrainage de réfugiés, déposés par son organisme depuis 2022, vont être rejetés par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).
« On nous a mis devant un fait accompli et ça me scandalise. Ça fait 45 ans qu’on fait du parrainage [...]. On n’a jamais eu aucune plainte et maintenant, on nous soupçonne de cacher de l’argent », lâche-t-il.
Au provincial toujours, les tendances démographiques identifiées en avril 2023 par la Commission de la représentation électorale (CRÉ) du Québec se sont accentuées dans la dernière année, avec pour résultat qu'un vote dans certaines circonscriptions aura encore plus de poids qu'ailleurs aux élections de 2026.
C'est du moins ce que laissent croire de nouvelles données obtenues par Radio-Canada, qui a pu comparer l'évolution du nombre d'électeurs dans chaque comté au cours des 12 derniers mois.
Espaces autochtones
Les ruelles perpendiculaires à la rue Hastings, dans le Downtown Eastside sont des repères pour les consommateurs. Photo : Radio-Canada/Jerome Gill-Couture
Vancouver – Dans le Downtown Eastside, le cœur battant de la crise des opioïdes, des intervenants issus des Premières Nations tentent jour après jour de tisser des liens avec les plus vulnérables, notamment les populations autochtones. Car pour eux, la crise est beaucoup plus humanitaire que sanitaire.
Les besoins sont immenses dans ce quartier reconnu comme un épicentre de la consommation d’opioïdes au Canada. Souvent, il représente la fin de la route, la dernière destination des malheureux du pays, là où hommes et femmes s’entassent sur les trottoirs.
Premier volet d'une série de deux sur la crise des opioïdes telle que la vivent les Premières Nations à Vancouver
Enquête
Les boues sont déposées dans les champs avant l'épandage qui se déroule au printemps et à l’automne. Photo : Radio-Canada/François Genest
Si Juan Maria Chiabrera est connu de son syndic et du ministère de l’Environnement, ce n’est pas parce qu’il est membre de l’Ordre des agronomes depuis 18 ans sans antécédent disciplinaire jusqu’ici. C’est plutôt parce qu’il est le premier agronome de l’histoire de l’Ordre à avouer avoir trahi sa parole.
Et advenant que le Conseil de discipline suive la recommandation conjointe faite à la juge, il deviendra le premier agronome du Québec à être mis à l’amende et radié pour ne pas avoir respecté ses engagements auprès de son syndic, a appris Enquête.
Vous avez vu?
L'artiste français Philippe Katerine pose avec une des sculptures de son parcours Le Mignonisme, à la Place des Arts de Montréal. Photo : Ariane Labrèche
Le chanteur, acteur et artiste français Philippe Katerine est de passage à Montréal pour présenter son parcours Le Mignonisme, une série de sculptures roses en forme de gros bonhommes – les Monsieur Rose – qui jalonneront le centre-ville jusqu’au 29 septembre. Le fantaisiste nous a expliqué sa démarche.