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L’armée israélienne s'est emparée du poste-frontière de Rafah

Israël a déployé des chars, mardi, dans Rafah et contrôle le point de passage avec l'Égypte.

Un homme debout devant un véhicule militaire.

Un soldat israélien prie devant un véhicule militaire près de la frontière avec sud de la bande de Gaza.

Photo : Getty Images / Amir Levy

Faits saillants

  • L'armée israélienne a pris le contrôle du point de passage de Rafah et, dans la nuit de lundi à mardi, a intensifié ses frappes sur des quartiers de Rafah, après avoir sommé leurs habitants d'évacuer.

  • L'ONU affirme que l'aide ne peut plus entrer dans le territoire palestinien, dont le diesel, indispensable à l'aide humanitaire, parce qu'Israël lui interdit le point de passage de Rafah.

  • Les délégations d'Israël et du Hamas rejoignent celles de pays médiateurs au Caire, mardi, pour des pourparlers de paix, au lendemain de l'acceptation par le Hamas d'une proposition qu'a rejetée Israël.

  • Le Hamas a annoncé la mort mardi d'un otage; une femme de 70 ans qui a succombé à ses blessures après des raids israéliens, dit le mouvement palestinien.

  • La guerre avec Israël a fait 34 735 morts dans la bande de Gaza, selon le Hamas. Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort de 1170 personnes.

  • Sept morts et de nombreux blessés dans une frappe israélienne à Gaza

    Une frappe aérienne israélienne a fait au moins sept morts et de nombreux blessés tôt mercredi dans la ville de Gaza, a annoncé l’hôpital Al-Ahli.

    Une frappe sur un appartement a tué sept membres de la famille Al-Louh dans la ville de Gaza (nord), a indiqué l'hôpital. Tôt mercredi, des témoins ont aussi fait état de tirs et de frappes dans le centre et le sud de la bande de Gaza, notamment dans le secteur de Rafah.

    Agence France-Presse

  • Les républicains à la Chambre des représentants proposent des sanctions contre la CPI à titre de précaution

    Le site Axios rapporte que les républicains à la Chambre des représentants préparent un projet de loi visant à sanctionner les fonctionnaires de la Cour pénale internationale (CPI) à titre de précaution contre d'éventuels mandats d'arrêt contre des responsables israéliens.

    Des informations qui ont circulé dans des médias ces derniers jours indiquaient que la CPI préparait des mandats d’arrêt internationaux contre des responsables israéliens, notamment le premier ministre Benyamin Nétanyahou.

    Selon Axios, les membres du Congrès pro-israéliens des deux partis ont averti à plusieurs reprises que la CPI risquait de subir des conséquences de la part des États-Unis si elle allait de l’avant avec les mandats d’arrêt.

    Le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Michael McCaul, a confirmé à Axios que le projet de loi était en préparation, soulignant que lui et d'autres élus républicains avaient été en contact avec le procureur de la CPI, Karim Khan.

    Nous voulons lui souligner que s'engager dans la voie des mandats d'arrêt est une très mauvaise idée et que cela va faire exploser la relation, a-t-il déclaré.

    Nous ne savons pas si les mandats d'arrêt sont imminents, mais c'est une sorte de précaution de leur faire savoir que, s'ils le font, nous avons cette législation prête à être adoptée. Elle ne sera pas présentée à moins que nous devions le faire.

    M. McCaul a déclaré que le projet de loi viendrait compléter la législation du sénateur Tom Cotton, présentée en février dernier, visant à sanctionner les responsables de la CPI impliqués dans des enquêtes sur les alliés des États-Unis qui ne sont pas membres de la CPI, comme Israël.

    Axios a indiqué que le sénateur Cotton, avec une douzaine de républicains du Sénat, a envoyé lundi une lettre au procureur général de la CPI Karim Khan, l’avertissant que les mandats d'arrêt entraîneront de sévères sanctions contre vous et votre institution.

    Axios a rapporté également qu’un groupe bipartite de sénateurs a tenu une réunion virtuelle avec des responsables de la CPI la semaine dernière pour exprimer ses inquiétudes concernant d'éventuels mandats d'arrêt.

    Vendredi dernier, le procureur Karim Khan a publié un communiqué dans lequel il soulignait que son bureau cherche à s'engager de manière constructive avec toutes les parties prenantes chaque fois qu'un tel dialogue est conforme à son mandat d'agir de manière indépendante et impartiale.

    Toutefois, cette indépendance et cette impartialité sont mises à mal lorsque des individus menacent d'exercer des représailles contre la Cour ou contre son personnel, a-t-il déclaré.

    Le Bureau insiste pour que toutes les tentatives visant à entraver, à intimider ou à influencer indûment ses fonctionnaires cessent immédiatement.

    Avec les informations d'Axios

  • Le chef de la CIA se rend en Israël

    Le directeur de la CIA, William Burns, se rendra en Israël mercredi pour rencontrer le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le chef du Mossad, David Barnea.

    Les trois responsables discuteront de la dernière mouture de l'accord de cessez-le-feu et d’échanges d’otages acceptée par le Hamas.

    M. Burns a été impliqué dans les dernières phases de négociations en Égypte et au Qatar ces derniers jours.

    Avec les informations d'Al Jazeera

  • En vidéo

    Les explications de Marie-Eve Bédard

    L'armée israélienne a pris le contrôle du point de passage de Rafah dans la nuit de lundi à mardi.

    De plus, elle a intensifié ses frappes sur des quartiers de Rafah, après avoir sommé leurs habitants d'évacuer.

    Regardez le reportage de notre envoyée spéciale Marie-Eve Bédard.

  • L’Égypte dénonce l’impuissance des grands pays à empêcher Israël d'attaquer Rafah

    Le ministre égyptien des Affaires étrangères reproche à la communauté internationale d’avoir été incapable d’empêcher Israël d’envahir Rafah.

    En recevant l’envoyé spécial français au Liban, Jean-Yves le Drian, le ministre égyptien, Sameh Choukri, a réclamé des grandes puissances et des parties influentes qu'elles prennent une position plus forte et qu’elles ne se contentent pas de publier des communiqués, selon une déclaration du ministère égyptien des Affaires étrangères.

    Avec les informations d'Al Jazeera

  • La construction du port artificiel américain pour l'aide à Gaza est terminée

    L'armée américaine a achevé de construire un port artificiel temporaire à Gaza pour faciliter la livraison d'aide humanitaire, mais il ne peut être installé pour l'instant à cause des conditions météorologiques, a annoncé le Pentagone mardi.

    Face aux blocages d'Israël de la livraison d'aide par voie terrestre dans le territoire palestinien assiégé et en proie à un désastre humanitaire, le président américain Joe Biden avait annoncé début mars la mise en place de cette structure provisoire.

    Le coût de la construction du port devrait s'élever à quelque 320 millions de dollars américains.

    À ce jour, la construction des deux parties du port artificiel [...] est finie et elles doivent maintenant être déplacées vers leur emplacement final, a déclaré à la presse Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone.

    Aujourd'hui, il y a toujours des vents violents et de la forte houle créant des conditions dangereuses pour le déplacement des éléments du port, a-t-elle précisé.

    Le port et les navires militaires concernés sont encore dans le port d'Ashdod, en Israël, a-t-elle précisé.

    Le chantier avait été déplacé à Ashdod à cause du mauvais temps la semaine dernière. Quand le temps le permettra, le port sera relié au rivage de Gaza par des soldats israéliens pour éviter des troupes américaines au sol.

    Les États-Unis ont jugé inacceptable la fermeture par Israël de deux points importants d'entrée d'aide humanitaire à Gaza, ceux de Rafah et de Kerem Shalom, a dit mardi une porte-parole de la Maison-Blanche.

    Les points de passage fermés doivent rouvrir, il est inacceptable qu'ils soient fermés, a déclaré Karine Jean-Pierre, en précisant que le point d'entrée de Kerem Shalom devrait rouvrir mercredi.

    Agence France-Presse

  • La police évacue des manifestants de la Sorbonne à Paris

    Les forces de l'ordre sont intervenues à l’université de la Sorbonne à Paris pour mettre fin à une occupation de militants propalestiniens.

    Moins de 24 heures après que le premier ministre Gabriel Attal a rappelé qu'il n'y aurait jamais de droit au blocage dans les universités françaises, les forces de l'ordre ont pénétré dans la Sorbonne pour évacuer des manifestants propalestiniens qui occupaient depuis deux heures un amphithéâtre en solidarité avec Gaza, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Les militants, qui étaient une centaine, ont été sortis au compte-gouttes dans une rue latérale, parfois portés à bout de bras par des agents. La préfecture de police a fait état de 39 interpellations.

    À proximité, maintenus à bonne distance par un cordon policier, des dizaines de manifestants clamaient Palestine vivra, Palestine vaincra.

    Le 29 avril dernier, la police était déjà intervenue à la demande du premier ministre pour mettre fin à une occupation.

    Les militants, qui ont scandé des Rafah, Rafah, on est avec toi, entendaient faire pression sur les gouvernements alors que l'armée israélienne a déployé des chars mardi dans Rafah et pris le contrôle du passage frontalier avec l'Égypte, dans le sud de la bande de Gaza, coupant l'accès de l'aide humanitaire au territoire palestinien assiégé.

    Agence France-Presse

  • Une invasion de Rafah par Israël est totalement inacceptable, rappelle Mélanie Joly

    La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a réprimandé Israël pour son opération militaire à Rafah, mais a déclaré qu'elle gardait espoir que les pourparlers de cessez-le-feu prévaudraient.

    Il faut absolument que l'invasion militaire par Israël de Rafah n'ait pas lieu, parce que si c'était le cas, ce serait complètement inacceptable, a indiqué la ministre Joly aux journalistes sur la colline du Parlement, mardi matin. Trop de femmes, d'enfants et d'innocents seraient affectés par cette invasion. Alors, la position du Canada continue d'être la même.

    Lire l'article complet ici.

  • Un hôpital de Rafah au cœur de la zone de combat

    Des docteurs et des résidents de Rafah affirment mardi que des membres du corps médical et des patients fuient un hôpital de Rafah et que les transferts de patients par un point de passage de la bande de Gaza vers l'Égypte se sont arrêtés en raison de l'opération menée par Israël dans cette région du sud de l'enclave palestinienne.

    L'hôpital Abou Yousef al-Najjar, dans le sud de la bande de Gaza, se trouve dans une zone que l'armée israélienne a désignée comme étant une zone de combat.

    Dans la bande de Gaza, des hôpitaux se sont retrouvés pris en étau dans cette guerre opposant le Hamas à Israël et seulement le tiers de ces établissements seraient encore opérationnels.

    Israël affirme que le Hamas utilise les hôpitaux à des fins militaires, ce que tant le Hamas que les directions des hôpitaux ont nié.

    Selon le Dr Marwan al-Hams, qui s'est confié à l'agence Reuters, Israël a placé l'hôpital Abou Yousef al-Najjar au centre des hostilités. Les menaces font en sorte que les gens et les patients s'enfuient, a-t-il dit, ajoutant qu'une partie des équipes médicales avaient aussi quitté l'établissement.

    Au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la porte-parole Margaret Harris a prévenu que la fermeture de l'hôpital mettrait immédiatement en péril la vie de 200 patients en dialyse. S'ils doivent fermer, cela voudra dire que toutes ces personnes vont mourir, a-t-elle dit.

    Avec les informations de Reuters

  • Le Hezbollah revendique deux attaques de drones dans le nord d'Israël

    Le mouvement islamiste libanais Hezbollah affirme, mardi, avoir mené deux attaques aux drones explosifs contre des positions militaires dans le nord d'Israël. Simultanément, d'autres drones ont visé l'une des plateformes du Dôme de fer [système israélien de défense aérienne, NDLR] au sud de la caserne de Ramot Naftali.

    De son côté, l'armée israélienne dit que le nord d'Israël a été mardi la cible de roquettes et de moyens aériens suspects et qu'il s'agirait de drones d'explosifs lancés par le Hezbollah depuis le Liban. La défense aérienne israélienne dit avoir abattu l'un des drones et qu'un autre, tombé près de Yiftah, a causé un incendie. Les attaques n'ont pas fait de blessés et ont, tout au plus, fait des dommages mineurs, dit encore l'armée israélienne.

    De la fumée monte au-dessus d'une zone montagneuse dans laquelle sont disséminés des immeubles résidentiels.

    De la fumée monte sur le site bombardé par l'armée israélienne, mardi, dans le village de Kfar Hamam au Liban-Sud, théâtre de tensions continuelles entre le Hezbollah libanais et l'armée israélienne.

    Photo : Getty Images / RABIH DAHER (AFP)

    The Times of Israel écrit que les attaques ont commencé depuis le lancement de l’offensive d’Israël dans le sud de Gaza, à Rafah, durant la nuit, qui a permis de prendre le contrôle du poste-frontière avec l’Égypte.

    Lundi, l'armée israélienne avait annoncé la mort de deux de ses soldats dans une attaque de drones similaires.

    Le Hezbollah vise généralement des positions militaires israéliennes proches de la frontière. Israël riposte par des raids qui visent de plus en plus en profondeur le territoire libanais, et mène des frappes ciblées contre des responsables du Hezbollah.

    Trois personnes se tiennent debout devant les ruines d'un immeuble.

    Des proches de deux civils libanais, ayant péri dimanche dans un raid mené par Israël se tiennent devant les ruines de la maison familiale à Meis al-jabal, une localité du Liban-Sud à proximité de la frontière avec Israël. Le raid en question a fait au total quatre victimes, d'après des médias officiels libanais.

    Photo : Getty Images / - AFP

    En presque sept mois de violences transfrontalières, au moins 390 personnes, parmi lesquelles 255 combattants du Hezbollah et 77 civils, ont été tuées au Liban, selon un décompte de l'AFP.

    Côté israélien, 13 soldats et neuf civils ont été tués, selon un bilan officiel.

    Avec les informations d'AFP et du Times of Israel