Les Montréalaises dans la dernière ligne droite avant les séries
L'équipe de Montréal dispute son dernier match de la saison samedi à Boston.
Photo : The Canadian Press / Graham Hughes
Même s’il reste encore quelques questions, le portrait des éliminatoires se précise pour l'équipe de Montréal en cette fin de saison dans la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), dont le dernier match aura lieu samedi à Boston.
Une victoire sera alors obligatoire pour l’obtention du 1er rang au classement général.
Ce serait super, mais ce n'est pas tout. À ce stade-ci, tout ce qu'on peut faire, c'est de gagner le match et espérer pour la suite
, a expliqué la défenseuse Erin Ambrose, mercredi, en marge de l’entraînement à l'Auditorium de Verdun.
Une victoire montréalaise combinée à une récolte de deux points ou moins des Torontoises au cours des deux derniers matchs placerait la troupe de Kori Cheverie seule au sommet.
C'est très important. Ça va vouloir dire qu'on a gagné en fin de semaine, mais aussi ça va nous donner l'avantage de la glace pour le plus longtemps possible. Si on termine premières, ça voudra dire qu'on a fait de bonnes choses cette année
, a indiqué la gardienne Ann-Renée Desbiens.
Selon les quelques règlements qui sortent de l’ordinaire annoncés par la LPHF en février dernier, advenant un tel scénario, Montréal pourrait choisir son adversaire au premier tour des séries.
C'est intéressant. Peu importe qui obtiendra la première place devra être prudent. En même temps, j'aime que nous fassions les choses différemment dans la LPHF, et terminer au premier rang devrait apporter une récompense.
Nous sommes toutes très fans de ce qui se passe également
, a-t-elle ajouté.
Parce que choisir ses adversaires pourrait injecter une forte dose de motivation chez leurs futures rivales.
C'est un problème pour les coachs et la direction, ce n'est pas moi qui vais choisir
, a lancé Desbiens.
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L’un dans l’autre, ces différents scénarios alimentent les conversations, même si la saison n’est pas tout à fait terminée. Mais rien pour teinter l’ambiance.
Fébrile. On a hâte de finir la saison. De gagner celle-là, et de commencer les séries du bon pied
, a dit la défenseuse Catherine Daoust.
Oui, on a hâte de savoir contre qui on joue. Avec la défaite d'Ottawa, hier (mardi), on est encore moins sûres. On a hâte de savoir pour pouvoir se préparer pour ces matchs-là
, a-t-elle précisé.
Le personnel d'entraîneurs nous aide beaucoup à focaliser sur le prochain match, contre Boston, mais c'est sûr qu'on pense aussi aux séries. Maintenant qu'on sait que ça va être à la Place Bell, on a hâte de voir l'ambiance que ça va apporter là-bas.
Les dates exactes des premiers matchs des séries, les 9 et 11 mai, ont été annoncées mardi, et la Place Bell a officiellement été choisie pour ces rencontres éliminatoires.
Ça nous aide à planifier ce qui s'en vient
, a dit Desbiens.
On a trois amphithéâtres exceptionnels ici, à Montréal. Aux trois endroits, l'atmosphère est incroyable chaque fois
, a enchaîné la gardienne.
Tout le monde est vraiment excité de pouvoir vivre les deux premiers matchs des séries à la Place Bell. On a hâte de vivre ça
, a mentionné Catherine Dubois.
La première piste de réponse à savoir qui sera l’adversaire de Montréal viendra samedi.
