AnalyseCaleb Williams, tête d’affiche du repêchage de la NFL

Les quarts-arrières auront à nouveau la cote au début du repêchage de la Ligue nationale de football (NFL). Les Bears de Chicago ouvriront le bal jeudi, à Détroit, et tout indique qu'ils se tourneront vers Caleb Williams, un espoir polarisant attendu depuis quelques années en raison de son gigantesque potentiel.

Affirmer qu’il s’agit d’un repêchage profitable afin que les Bears sortent de leur longue hibernation relève de l’euphémisme. La franchise se trouve dans une position enviable pour renouer avec le succès d’autrefois, détenant 2 choix parmi le top 10, dont le tout premier.

En quête d’un meneur offensif de renom depuis belle lurette, les Bears entreprendront leurs emplettes, à moins d’une surprise de taille, en sélectionnant Williams.

Plusieurs qualifient ce produit des Trojans de l'Université de la Californie du Sud (USC) de meilleur quart repêché depuis Andrew Luck, en 2012, et d’autres voient en lui un joueur fait du même moule que Patrick Mahomes.

Williams semble détenir l’ensemble des outils d'un surdoué. Son talent d'improvisateur, sa lecture du jeu et sa dégaine ultrarapide contribuent à le sortir du pétrin pour convertir un jeu négatif en réussite. Un peu à l'image du pivot étoile des Chiefs de Kansas City.

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Nombre de coups d’éclat réussis dans les rangs universitaires américains étaient une conséquence de sa grande créativité. Certains craignent toutefois que ces actions aient masqué certaines lacunes qui se révéleront au grand jour lorsqu’il sera confronté à la crème du circuit Goodell.

Un échec le relèguerait aux côtés de Justin Fields et Mitchell Trubisky, qui n’ont jamais rempli leurs promesses avant d’être balayés de la Ville des Vents. L’équipe avait pourtant transigé pour grimper au repêchage et faire leur sélection plus tôt que tard au tour initial.

Justement, les pauvres Bears, l’une des deux franchises centenaires, mais la seule dans l'histoire de la NFL pour laquelle aucun quart n'a connu une saison de 4000 verges aériennes ou même décoché 30 passes de touché (!), ont bien besoin d'un magicien comme chef d'orchestre de l'attaque maintenant qu'ils ont tiré un trait sur le projet Fields.

Bien qu'ils n'aient pas été la pire équipe de la ligue l’automne dernier, les Bears lanceront les hostilités dans la ville de l'automobile grâce à un échange avec les Panthers, qui semble pour le moment à sens unique, en amont de l’encan 2023.

Chicago avait alors cédé le tout premier choix à la Caroline, qui avait jeté son dévolu sur Bryce Young, et avait reçu l’équivalent d’un butin en contrepartie qui pourrait profiter à Williams, ou bien à l’un des autres quarts.

Les Bears ont renfloué les coffres et ont pris un pas de recul, au lieu de se dépouiller comme ils l’ont fait à deux occasions lors des sept dernières années. Le changement de cap pourrait très bien porter ses fruits.

D’autant plus que le futur pivot de l'équipe se retrouvera dans un environnement propice pour entamer sa carrière professionnelle. Un groupe de receveurs de passes bien établi l’attend à Chicago, avec la récente addition de Keenan Allen, qui rejoint D.J. Moore et l'ailier rapproché Cole Kmet, pour former l’un des trios de premier ordre à travers la NFL.

Après avoir confirmé l'identité de leur nouveau quart de concession, les Bears porteront leur regard ailleurs lorsqu'ils reprendront le micro au 9e rang.

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Une attention aux quarts

Dans l’ombre de Caleb Williams, une poignée de ses homologues entendront leur nom être prononcé assez tôt au repêchage. Jayden Daniels (LSU), Drake Maye (Caroline du Nord) et J.J. McCarthy (Michigan) connaîtront également leur sort au cours des premières sélections.

Étant tous désespérément à la recherche d'un meneur à l’attaque, les Commanders de Washington (2es), les Patriots de la Nouvelle-Angleterre (3es), les Giants de New York (6es), les Vikings du Minnesota (11es), les Broncos de Denver (12es) et les Raiders de Las Vegas (13es) sont d'excellents prétendants afin d'opter pour un pivot.

Le trio d’équipes hors du top 10 pourrait d'ailleurs être tenté de se hisser pour s’assurer les services d’un quart. Sinon, d’autres options sont attrayantes, telles que Bo Nix (Oregon) et Michael Penix fils (Washington).

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D'autres joueurs qui ont dominé la compétition dans la NCAA sont déjà perçus comme de futures étoiles du circuit Goodell, pouvant immédiatement contribuer à l’effort collectif. La cuvée de receveurs est d'ailleurs qualifiée d’exceptionnelle.

Au sommet de la majorité des listes trône Marvin Harrison fils (Ohio State), un nom bien connu des amateurs de football américain, qui a tous les atouts nécessaires à sa réussite dans la NFL.

Harrison fils pourrait rapidement rejoindre l’élite des ailiers éloignés. Une entrée en scène comme celles de Ja’Marr Chase et Justin Jefferson ces dernières années ou même Puka Nacua, plus récemment, est sans l'ombre d'un doute à sa portée.

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Une possible ruée vers les quarts en lever de rideau du repêchage devrait faire reculer de quelques rangs ce nouveau phénomène au poste de receveur, au grand bonheur de l'organisation qui en héritera.

Ses homologues Malik Nabers (LSU) et Rome Odunze (Washington), cible de choix de son coéquipier Penix fils à l'université, ne sont pas en reste et feront des heureux en début de séance, tout comme l'ailier rapproché Brock Bowers (Georgia), un athlète polyvalent sur tous les fronts.

L'ensemble de ces receveurs sont voués à occuper un rôle prépondérant à leur premier tour de piste, alors que la cohorte est idéale pour ajouter une étincelle offensive, et ce, pendant les trois jours de l'encan.

Un mandat à la hauteur de Cooper DeJean (Iowa) et Quinyon Mitchel (Toledo), en tête de liste des demis de coin, non loin devant Terrion Arnold (Alabama), Kool-Aid McKinstry (Alabama) et Nate Wiggins (Clemson).

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La promotion se veut aussi prometteuse dans le camp des chasseurs de quart.

Laiatu Latu (UCLA), Dallas Turner (Alabama) et Jared Verse (Florida State) ne devraient pas trop patienter avant d'être réclamés, tandis que les plaqueurs Byron Murphy II (Texas) et Jer'Zhan Newton (Illinois) sont quant à eux les mieux perçus au cœur de la ligne défensive.

Dans l'optique de ralentir la pression adverse et, par le fait même, de protéger l'investissement d'envergure que nécessite un chef d'orchestre, les équipes s'évertuent plus que jamais à dénicher les perles sur la ligne offensive, principalement dans le rôle de bloqueur, dont la valeur a explosé depuis deux décennies.

Un effet domino à cette nouvelle réalité dans la NFL axée sur le jeu aérien.

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Plusieurs mastodontes sont parmi les plus convoités : Joe Alt (Notre Dame), Olumuyiwa Fashanu (Penn State), Troy Fautanu (Washington), Taliese Fuaga (Oregon State), J.C. Latham (Alabama) et Amarius Mims (Georgia).

Comme c'était le cas dans les dernières années, à l'exception de 2023, peu d'attention devrait d'abord être portée aux demis offensifs, qui trouveront preneurs plus tard dans le repêchage. Rien à voir avec un manque de talent dans le champ arrière, mais plutôt une conjoncture défavorable.

Une situation on ne peut plus à l'antipode de celle vécue par les quarts, alors que l'encan pourrait fort bien s'amorcer avec la sélection de trois pivots, voire plus, si un échange se matérialisait avec les Cardinals de l'Arizona, détenteurs du 4e choix de la soirée.