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Richard Garneau, entre passion et dépassement

Richard Garneau, entre passion et dépassement

Il y a 10 ans nous quittait Richard Garneau, personnalité marquante dans l’histoire de Radio-Canada. Nos archives tracent le fil de sa carrière qui s’est orientée vers le journalisme sportif et, surtout, vers la transmission de ses passions jusqu'au moment de son décès, le 20 janvier 2013.

RECHERCHE ET RÉDACTION : ÉLODIE GAGNÉ | RECHERCHE D'ARCHIVES : VALÉRIE LÉPINE, SYLVIE COURNOYER, MARTINE CARDINAL

Publié le 19 janvier 2023

La télévision canadienne n’a que cinq ans lorsque Richard Garneau s’installe à Montréal en 1957 pour lancer sa carrière au petit écran. Dans sa ville natale de Québec, le jeune animateur avait précédemment travaillé pour la station de radio CHRC et pour la chaîne de télévision privée CFCM, canal 4.

Recruté par Henri Bergeron, Richard Garneau fait son entrée à Radio-Canada comme annonceur généraliste, ce qui signifie qu’il doit présenter une diversité d’émissions à la radio, en plus d’être affecté occasionnellement à la télévision.

Sous les réflecteurs, 3 juillet 1958 

Dans cet extrait du 3 juillet 1958, Richard Garneau agit comme maître de cérémonie pour l’émission de variétés Sous les réflecteurs qu’il animera tout au long de l’été 1958.

Il participe de plus aux variétés Cartes postales et Porte ouverte où il ne doit pas seulement assurer les transitions entre les numéros, mais également chanter, danser et jouer la comédie en compagnie de sa coanimatrice, la chanteuse populaire Colette Bonheur.

De son propre aveu, Richard Garneau n’apprécie pas tout spécialement pousser la chansonnette. Ce fervent du cinéma aime en revanche animer des émissions consacrées au septième art. On verra ainsi l’admirateur de Bergman, Buñuel et Hitchcock à la barre d’émissions telles que Ciné-club et Cinéma amateur dans le monde.

À la radio, Richard Garneau fait ses premières armes comme annonceur au même moment que Guy Sanche, Jeannine Paquet et Pierre Nadeau. En compagnie de ce dernier, il anime quelques émissions musicales. La gambille fait une place de choix à la chanson française, Blues et insomnies diffuse du jazz en fin de soirée et À tour de rôle présente la vie culturelle de villes du pays.

Les deux animateurs tissent ensemble une franche camaraderie et en viennent même à lancer une émission satirique intitulée Jamais le dimanche dans laquelle ils offrent sketchs et parodies.

On est bien loin du journalisme sportif auquel on associe Richard Garneau ou encore au journalisme international pour lequel Pierre Nadeau a fait sa marque.

En cette fin des années 50, le Service des sports de Radio-Canada, qui repose essentiellement sur les annonceurs René Lecavalier et Jean-Maurice Bailly, a toutefois besoin de renforts. Richard Garneau aura tôt fait d’avoir la piqûre.

Le commentateur sportif Richard Garneau et l'analyste Raymond Beauchemin assis devant un micro.
Comme journaliste sportif, Richard Garneau a d'abord été affecté à la couverture du football canadien. Photo : Radio-Canada / Arnott, Rogers, Batten

La passion du sport
La passion du sport

Depuis sa jeunesse, Richard Garneau est un amoureux des sports. Dans ses temps libres, il s’adonne à la course à pied, au tennis et au ski. Alors qu’il étudiait au Petit Séminaire de Québec, il a même fondé l’équipe de football en plus de s’impliquer dans les ligues intercollégiales de hockey et de basketball.

Dans son métier cependant, le grand sportif se plaît autant à animer des émissions culturelles, musicales ou d’information, dont le bulletin des nouvelles sportives.

C’est à partir de 1958 que Richard Garneau se voit confier la lecture du bulletin hebdomadaire Sport-Éclair afin de dépanner ses collègues des sports qui sont débordés, tout particulièrement durant la période des séries éliminatoires de la LNH.

Sport-Éclair, 18 février 1962 

Notre archive de l'émission Sport-Éclair du 18 février 1962 nous le montre présentant un reportage sur les différences entre la pratique du journalisme sportif en Europe et en Amérique. Richard Garneau s'entretient avec le journaliste d'origine française Georges Schwartz qui a participé à faire connaître le soccer au Québec. Richard Garneau deviendra à son tour un ambassadeur du sport et du dépassement.

Le coup de cœur de Richard Garneau pour cette branche du journalisme lui vient toutefois à l’occasion du premier voyage officiel qu’il effectue pour Radio-Canada en 1960. Avec le réalisateur Gérald Renaud, il se rend à Rome pour produire un long reportage sur les préparatifs des Jeux olympiques à venir.

Cet événement lui fait réaliser que la couverture des événements sportifs peut élargir ses horizons et lui faire parcourir le monde. Il y découvre le mouvement olympique tel que conçu par Pierre de Coubertin dans toute sa beauté et sa grandeur. De retour de Rome, il souhaite en devenir un spécialiste.

Carnaval de Québec, 13 février 1966 

Comme journaliste et commentateur au Service des sports de Radio-Canada, Richard Garneau doit faire ses classes dans différents sports, amateurs comme professionnels. Dès 1961, l’émission L’univers des sports à laquelle il participe présente des compétitions sportives de tout genre, de la Ligue majeure de baseball en passant par le golf ou les régates.

En compagnie des journalistes Jean Pelletier et Yves Létourneau, il décrit par exemple à l’émission du 13 février 1966 la 12e édition de la course de canots sur le fleuve Saint-Laurent dans le cadre du Carnaval de Québec qui fait pour la première fois place à une équipe féminine menée pas les sœurs Lachance.

Plus tard, dans les années 70 et 80, il collabore également à l’émission Les héros du samedi dans laquelle il présente avec le même soin et le même raffinement des performances de jeunes sportifs, dont certains deviendront des athlètes accomplis.

Sur une passerelle, les commentateurs sportifs Louis Chassé et Richard Garneau, ainsi qu'un technicien durant un match de football

Du côté du sport professionnel, Richard Garneau obtient le mandat de couvrir le football canadien. Chaque automne, il parcourt ainsi le pays d’est en ouest afin de décrire tous les matchs diffusés à la télévision de Radio-Canada jusqu’à la Coupe Grey.

Il agit comme commentateur de Radio-Canada pour le football canadien durant près de 10 ans, soit de 1963 à 1972. De ce sport, il apprécie la discipline, la symétrie, les contacts, la dextérité des porteurs de ballon, les longues passes et les attrapés spectaculaires.

Au tournant des années 70, son implication à La soirée du hockey prend cependant de plus en plus d’importance. Richard Garneau abandonne son poste au football au profit de cette populaire émission à laquelle tout annonceur de sport rêve de participer.

La soirée du hockey, c’est une équipe prestigieuse de journalistes sportifs qui repose d’abord sur le commentateur René Lecavalier et sur l’analyste Jean-Maurice Bailly qui ont inventé leur métier pour la télévision de langue française et qui lui ont donné ses lettres de noblesse.

À ses débuts, Richard Garneau agit comme reporter pour l’émission, le plus souvent à la radio. En alternance avec son collègue Lionel Duval, il anime les entractes et s’entretient avec des invités.

La soirée du hockey, 2 octobre 1968 

Notre extrait de La soirée du hockey du 2 novembre 1968 nous montre les deux journalistes réunis, en plus d’être élégamment vêtus pour la cérémonie d’inauguration du nouveau Forum de Montréal qui vient d’être agrandi.

Fraîchement de retour des Jeux olympiques de Mexico, Richard Garneau se charge d’une entrevue pour le deuxième entracte de ce match qui oppose le Canadien aux Red Wings de Détroit. Il s’entretient avec l’ex-lutteur Yvon Robert qui lui aussi a vécu de grands moments au Forum.

Richard Garneau participe à l’émission La soirée du hockey durant 23 années. Lorsque René Lecavalier prend sa retraite en 1985, il lui succède dans le poste hautement convoité de descripteur des matchs du Tricolore. À ces côtés, il peut compter sur l’analyste Gilles Tremblay, lui-même un ancien de la Sainte-Flanelle.

Le commentateur sportif Richard Garneau, écouteurs et micro sur la tête, décrit une compétition du haut des gradins de la piscine olympique, floue en arrière-plan.
Le commentateur Richard Garneau décrivant une compétition à la piscine olympique, en 1976.  Photo : Radio-Canada

La passion de l’olympisme
La passion de l’olympisme

La première étincelle pour le journalisme sportif, Richard Garneau la vit lors des Olympiques de Rome à l’été 1960 pour lesquels Radio-Canada déploie de grands moyens.

Son collègue Louis Chassé et lui deviennent les premiers commentateurs des Jeux olympiques pour la télévision canadienne. De Montréal, ils reçoivent les images des épreuves par avion avec une journée de retard et doivent les décrire comme s’ils y étaient!

La technologie sera considérablement améliorée pour les JO de Tokyo en 1964. On commence alors à utiliser le ralenti à la télévision en plus de pouvoir compter sur la retransmission par satellite.

N’empêche, c’est à Rome que Richard Garneau entame son aventure olympique et réalise qu’il souhaite en faire une carrière. C’est aussi à l’issue de cet événement qu’il se joint officiellement au Service des sports de Radio-Canada.

De 1960 à 2012, Richard Garneau a couvert pas moins de 23 Jeux olympiques, principalement pour Radio-Canada, mais aussi pour TVA et RDS. C’est plus que tout autre journaliste dans le monde entier.

Le plus souvent affecté aux épreuves d’athlétisme, il y vit les moments les plus exaltants de sa carrière. Au-delà des performances, le journaliste sportif s’éprend des valeurs véhiculées par l’olympisme qu’il transmet à son tour aux téléspectateurs canadiens.

L’expertise qu’il gagne en commentant toutes ces olympiades, Richard Garneau la met aussi à profit dans toutes les compétitions sportives qu’il doit décrire pour la télévision de Radio-Canada. Jeux panaméricains, Jeux du Commonwealth, Jeux de la francophonie, il est de tous les événements.

Son profond engagement pour l’olympisme se reflète également dans différents engagements. En 1972, il est nommé président de la Fédération d'athlétisme du Québec. Il se joint aussi à Mission Québec 76, un organisme créé par le gouvernement pour favoriser la préparation de l'élite sportive québécoise au JO de 1976.

Des Olympiques à Montréal, Richard Garneau en rêve tout comme le maire Jean Drapeau. Le journaliste l'accompagne dans toutes les étapes de l’obtention des Jeux. Il est à ses côtés en 1966 à Rome lorsque la candidature de métropole québécoise essuie un premier refus du CIO, puis à Munich en 1970 lorsque les 21es Jeux olympiques lui sont accordés.

Jeux de la XXIe Olympiade Montréal 1976, 1er août 1976 

Aux JO de 1976, Richard Garneau commente les cérémonies d'ouverture et de clôture ainsi que les épreuves d'athlétisme.

Cet extrait d’un reportage sur le rôle de diffuseur-hôte de Radio-Canada illustre bien l’enthousiasme qui l'anime au cours de cet événement marquant. Moi, j’ai atteint l’apogée de ma carrière, j’espère que ce qui viendra après ne sera pas trop pénible!, dit-il à son collègue René Lecavalier.

Pour Richard Garneau, Radio-Canada réussit avec sa couverture des JO de Montréal la plus belle prestation de son histoire. Avec ses 26 réalisateurs et ses 28 commentateurs et analystes entourés d'une multitude de techniciens chevronnés, le Service des sports accomplit un travail remarquable.

Images d'une génération (remontage), 1992 

Dans ce montage d’un entretien livré pour le documentaire Images d’une génération en 1992, Richard Garneau témoigne de sa riche expérience des Jeux olympiques et de leur transformation au cours du temps.

Le journaliste revient sur les JO qui lui ont donné la piqûre : Rome en 1960, Tokyo en 1964, puis Grenoble en 1968. Il conserve un souvenir ému de ces Jeux d’hiver pour lesquels il a été invité à commenter un match de hockey pour la télévision française entre le Canada et la Tchécoslovaquie. Dans une critique qu’il qualifie d’extraordinaire, le renommé journal français L’Équipe avait souligné la qualité de leur travail.

Les JO de Mexico en 1968, relate Richard Garneau, seront les premiers où les problèmes politiques se font sentir. Il réalise alors que les Olympiques peuvent être une tribune pour les revendications politiques.

« Vous savez qu'il y a plus de pays qui font partie du mouvement olympique qu'il y en a d'inscrits à l'ONU, donc c’est extrêmement important. »

— Une citation de   Richard Garneau

Richard Garneau arrive à Mexico quelques jours après qu’un mouvement étudiant ait été violemment réprimé. Il décrit une atmosphère morbide et épeurante qui jette une douche froide sur la cérémonie d'ouverture. Il garde aussi en mémoire l’image des athlètes afro-américains Tommie Smith et John Carlos, pieds nus sur le podium et poings gantés de noir qui baissent la tête au moment de l’hymne national américain.

Aux Jeux olympiques de Munich en 1972, on voulait faire oublier les « Jeux du nazisme de 1936 », croit Richard Garneau. Le journaliste observe que les forces de sécurité sont bien discrètes et semblent se relâcher à mesure que les Jeux progressent.

Il vit sur place l’attentat terroriste du groupe Septembre noir qui prend en otage, puis tue 11 athlètes de la délégation israélienne dans le village olympique. Si on nous avait donné le choix, on serait tous revenus au pays, confie Richard Garneau. Sauf qu'il a fallu continuer à faire les Jeux et ç’a été dans des conditions absolument difficiles.

Dans un studio de radio, les animateurs Pierre Nadeau (de dos) et Richard Garneau, assis face à face, un micro suspendu entre eux.
Richard Garneau a fait ses premières armes à Radio-Canada comme annonceur généraliste à la radio et à la télévision. Photo : Radio-Canada / Studio Lausanne

La passion de communiquer
La passion de communiquer

Richard Garneau prend officiellement sa retraite comme annonceur maison de Radio-Canada à l’automne 1989. Il demeure néanmoins bien présent dans les médias en tant que pigiste jusqu’à son décès en 2013.

À la radio, après avoir collaboré à l’émission matinale CBF Bonjour animée par Joël Bigot, il reprend du service à la fin des années 90 comme chroniqueur des sports aux émissions Samedi et rien d’autre et Pourquoi pas dimanche?

Richard Garneau continue également de couvrir les Jeux olympiques et le hockey de la LNH pour le diffuseur public, mais aussi pour d’autres réseaux privés.

« Montréal ce soir », 27 septembre 1989 

Au moment de sa retraite, le 29 septembre 1989, l’équipe du bulletin de nouvelles Montréal ce soir présente un court bilan de sa carrière qui prend la forme d’un hommage de la part de l’animatrice Marie-Claude Lavallée.

« Regarder Garneau travailler en studio, c'est non seulement un plaisir, mais c'est un privilège. »

— Une citation de   L'animatrice Marie-Claude Lavallée

L’animatrice souligne les talents de communicateur de Richard Garneau qui se reconnaissent dans son approche naturelle, son ton chaleureux et le vocabulaire clair et imagé qu’il a su créer pour décrire différentes disciplines olympiques.

C'est toujours ma passion malgré quelques vicissitudes, déclare Richard Garneau sur l’olympisme en conclusion de cet hommage.

Sa retraite de Radio-Canada lui permettra d’ailleurs de couvrir les JO de Barcelone de 1992 pour lesquels Radio-Canada a perdu les droits de diffusion pour la première fois en 30 ans au profit des réseaux privés CTV et TVA.

« Entrée des artistes », 26 janvier 2002 

Le 26 janvier 2002, Marie-Claude Lavallée retrouve son collègue dans le cadre d’un long entretien pour l’émission Entrée des artistes qu’elle anime à l’antenne de RDI.

À l’automne 2001, Richard Garneau a entrepris l’animation d’une émission de musique classique sur la Chaîne culturelle les matins de semaine, en plus de la chronique sportive qui l’occupe à la Première Chaîne la fin de semaine.

Il faut aimer son métier pour se lever encore aux aurores sept jours par semaine à 71 ans, souligne Marie-Claude Lavallée. Au micro de l’animatrice, il revient sur son parcours animé par une passion pour le sport, pour l’olympisme et pour le dépassement qu’il inspire. Ne perds jamais ta faculté de t'émerveiller, lui aurait conseillé son collègue René Lecavalier à ses débuts à Radio-Canada.

Tout au long de sa carrière, Richard Garneau a souhaité se lancer des défis. Le Service des sports — en pleine expansion au début des années 1960 — allait lui permettre de couvrir des événements sportifs de grande envergure. Cela représentait une porte ouverte sur le monde entier pour cet impatient qui n’aime pas perdre de temps.

Le rythme effréné de sa vie professionnelle a toutefois fait de lui un père absent, confie Richard Garneau au micro de Marie-Claude Lavallée. L’homme encore bien actif conseille d’ailleurs la course à pied afin de prendre du recul sur sa vie et de corriger certaines situations.

 La flamme est toujours là , lance-t-il à l’approche des JO de Salt Lake City. L'être humain qui se transcende, moi, c’est surtout ça qui m'intéresse.

Au cours de cette entrevue, l’animatrice Marie-Claude Lavallée mentionne sa première place au Concours du plus bel homme du Canada en 1967. Un honneur dont Richard Garneau se serait bien passé en raison des quolibets de ses collègues, mais qui illustre bien le magnétisme qu’il dégageait dans son rôle de communicateur.

Richard Garneau assis à un bureau avec micro sur pied entre Lise Payette et Guy Provost. Trois femmes se tiennent derrière eux.
Place aux femmes (audio), 14 février 1967

Cet extrait de l’émission de radio Place aux femmes du 14 février 1967 nous fait vivre ce moment amusant où ce prix lui est remis par l’animatrice Lise Payette.

Vous êtes l'homme parfait, dit l'animatrice. Beau physiquement, on ne peut pas nier que vous soyez intelligent. Vous avez une façon de vous exprimer extrêmement agréable pour les femmes. En plus, vous avez gardé énormément de simplicité. Est-ce que ce n'est pas trop pour un seul homme?

Richard Garneau signe des autographes à des admiratrices en 1966.

Le journaliste sportif recevra bien d’autres distinctions au cours de sa carrière, à commencer par cinq trophées Gémeaux qui témoignent de la reconnaissance de ses pairs. Son travail d’animation est ainsi souligné deux fois pour La soirée du hockey, puis pour le Marathon de Montréal, les Jeux olympiques de Barcelone et le Tour de France.

Richard Garneau a été intronisé au Temple de la renommée du hockey et au Panthéon olympique canadien, en plus d’être fait chevalier de l’Ordre national du Québec et membre de l’Ordre du Canada. Il a de plus reçu en 2004 le prestigieux prix Sport Média décerné par le CIO.

L’homme de 82 ans se préparait pour l’animation de ses 24es Jeux olympiques au moment de son décès, le 20 janvier 2013. Il s’était donné comme objectif d’en couvrir 25 éditions. Aux JO de Sotchi, en 2014, le CIO lui décernera la médaille Pierre-de-Courbertin à titre posthume.

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