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Jean-Pierre Ferland, séduire pour se redonner confiance

À 82 ans, l'énergie du chanteur Jean-Pierre Ferland est toujours aussi contagieuse.
À 82 ans, l'énergie du chanteur Jean-Pierre Ferland est toujours aussi contagieuse.PHOTO : Radio-Canada / Louis-André Bertrand
Publié le 14 décembre 2016

« Je n'ai jamais eu confiance en moi. Toujours inquiet, je n'écoute même pas mes albums parce que ça me déprime, alors j'utilise la séduction pour me faire aimer, me faire dire que je suis bon », confesse Jean-Pierre Ferland. Dans cette entrevue accordée à René Homier-Roy pour la série Viens voir les musiciens, le chansonnier revient sur sa carrière et ses débuts parmi les pionniers de la chanson québécoise.

Carburer à la compétition
« Avec Claude [Léveillée], derrière l’amitié, l’admiration et l’inspiration, il y avait la compétition. On était tous les deux sur le cas de la sœur de Raymond, on lui écrivait des chansons », raconte Jean-Pierre Ferland. Envieux et jaloux, il voulait écrire de plus belles chansons d’amour que Claude Léveillée. Une compétition qui a engendré de grandes œuvres.

La naissance de l’album Jaune
Longtemps, le chanteur demeure propret et a un style de composition assez classique. Au début des années 1970, sa carrière prend un virage. « Quand j’ai vu L’osstidcho, j’ai été pris d’envie. Eux autres s’amusaient, ils fumaient du pot, et moi, j’étais straight comme un œuf. Je suis sorti et je me suis dit que je faisais fausse route. Il a fallu que j’apprenne en vitesse ce qu'est la musique moderne. » Il a engagé André Perry, un anglophone qui avait son propre studio, et c’est ainsi qu’il a créé Jaune.

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