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Les poursuites policières au Canada sont-elles suffisamment encadrées?

Un camion complètement embouté à l'avant se fait remorquer sur l'autoroute 401 à Whitby le 30 avril 2024.
L'un des véhicules touchés lors de la collision mortelle sur l'autoroute 401 à Whitby.PHOTO : Radio-Canada / Jérémie Bergeron
Publié le 1 mai 2024

La poursuite policière mortelle survenue lundi soir sur l'autoroute 401 à Whitby dans laquelle trois adultes et un bébé sont morts (deux grands-parents et un bébé, ainsi que le suspect) soulève de nombreuses questions sur les risques pris par la police. Les policiers doivent évaluer à tout moment s'ils doivent mettre un terme à la poursuite, souligne en entrevue François Doré, ex-lieutenant aux enquêtes criminelles de la Sûreté du Québec.

Lors de la poursuite, la police de Durham a suivi le suspect sur l’autoroute 401 alors que celui-ci roulait à grande vitesse à contre sens de la circulation.

« Plusieurs considérants dont il faut tenir compte : quel est le type d’infraction, quelles sont les conditions routières, les conditions (météorologiques), quelle est la circulation des passants…mais, les policiers doivent évaluer à chaque instant s’ils peuvent mettre fin à la poursuite. »

— Une citation de  François Doré, ex-lieutenant aux enquêtes criminelles de la Sûreté du Québec

L’Unité provinciale des enquêtes spéciales (UES) a été saisie du dossier.

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