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Ottawa investit 17,6 M$ pour créer des places en garderie au N.-B.

Un toutou au sol.

Le gouvernement fédéral transfère cet argent au gouvernement du Nouveau-Brunswick pour construire de nouvelles places en garderie.

Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue

Radio-Canada

Pour répondre à la pénurie de places en garderie, le gouvernement fédéral a annoncé mercredi à Fredericton un investissement de 17,6 millions de dollars sur quatre ans.

Ce nouvel investissement, issu du Fonds d’infrastructure pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, a pour but d'accélérer la cadence afin d'ajouter près de 3400 places en garderie d’ici 2026.

Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, en a fait l'annonce mercredi au nom du gouvernement fédéral. Il explique que cet argent sera utilisé en priorité dans les communautés sous-desservies, comme celles en milieu rural ou celles de langues officielles minoritaires.

Le ministre provincial en charge de la petite enfance, Bill Hogan, a expliqué que plus d’information serait disponible dans les semaines à venir concernant l’emplacement et le nombre précis de places créées.

Bill Hogan souriant.

Le ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, Bill Hogan, le mercredi 15 mai, en conférence de presse

Photo : CBC / Shane Fowler

Interrogé sur la répartition entre francophones et anglophones, Bill Hogan a indiqué que, comme à peu près un tiers de notre province est francophone et deux tiers sont anglophones, on va essayer de suivre cette formule-là.

Chantal Varin, directrice générale de l’Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick, explique que cette répartition envisagée par le gouvernement provincial est insuffisante.

Pour bien répondre aux besoins de la communauté francophone, ça prendrait au-delà des 30 ou 33 % qui sont toujours énoncés.

Une citation de Chantal Varin, directrice générale de l’Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick

Selon elle, une cible plus ambitieuse est nécessaire pour assurer la vitalité de nos communautés.

On sait selon les derniers recensement qu’on a environ 42 % de locuteurs qui sont francophones, donc on demande au gouvernement de gonfler un peu ces chiffres, poursuit-elle.

Elle assure qu’elle va faire pression pour que des cibles précises soient déterminées afin que des places soient réservées aux francophones.

Avec des informations de Nouemsi Njiké et de Janic Godin

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