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La police de Regina se dote d’une technologie de surveillance de la santé des détenus

Un homme devant un ordinateur.

L'ambulancier Steve Brown du Service de police de Regina, vérifie les données médicales provenant d'une cellule de détention.

Photo : Service de police de Regina

Depuis le mois de mars, les policiers de Regina peuvent savoir si une personne placée en détention est en détresse médicale grâce à une technologie de surveillance de la santé installée dans les cellules de la police.

Le dispositif placé au plafond d’une cellule utilise un radar pour détecter la respiration et le rythme cardiaque des personnes détenues.

Une alarme se déclenche si les signes vitaux de la personne sortent d'une plage définie, indiquant qu'elle est en détresse.

Ce procédé permet de surveiller de suivre les tendances à la hausse ou à la baisse des rythmes respiratoires ou cardiaques des personnes pour comprendre si leur état s'aggrave ou s'améliore considérablement au fil du temps.

La technologie a été installée dans 10 des 34 cellules du Service de police de Regina au mois de mars.

Quelques jours seulement après son installation, le dispositif a déjà permis d’alerter les policiers sur l’état de santé d’une femme placée en détention, informe le sergent-chef Pierre Beauchesne

La mort d'un homme de 23 ans dans une cellule de la police de Regina en août dernier a servi de déclencheur à la mise en place de cette technologie, indique M. Beauchesne.

Steve Brown, ambulancier au Service de police de Regina, explique que les cas de personnes en détention souffrant de détresse médicale sont fréquents.

Selon lui, ces personnes arrivent après avoir consommé diverses drogues, mais le plus souvent il s'agit de fentanyl et d'autres opiacés.

En raison de ces types de drogues, nous constatons un grand nombre d'arrêts respiratoires chez les personnes qui les consomment directement au moment de leur arrestation ou qui les ont cachées dans leurs vêtements et que nous n'avons pas pu détecter , explique M. Brown.

Selon Pierre Beauchesne, la police d'Edmonton a essayé cette technologie, mais il pense que le Service de police de Regina est le premier au Canada à installer ce dispositif de façon permanente.

Même s’il ne dévoile pas le coût de l’installation de la technologie, M. Beauchesne souligne qu'il est nettement inférieur aux 80 000 à 100 000 $ que coûte au Service de police la participation à une enquête en cas de décès d'une personne placée en détention.

Avec les informations de Scott Larson

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