La STS poursuit l’ancien directeur général Jean-Luc Roberge pour plus de 84 000 $
Jean-Luc Roberge a été congédié de son poste de directeur général de la STS en mai 2022. Il conteste cette décision devant le Tribunal administratif du travail. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Sacha-Wilky Merazil
La Société de transport du Saguenay (STS) poursuit son ancien directeur général Jean-Luc Roberge pour un peu plus de 84 000 $. Ce recours judiciaire s’inscrit dans le conflit entre la STS et M. Roberge, qui conteste son congédiement en 2022.
Dans sa poursuite déposée le 26 avril à la Cour supérieure du Québec, la STS réclame quelque 35 000 $ en salaire qu’elle estime indûment payé pendant la période prévue de l’arrêt de travail
, et près de 45 000 $ pour ce qu’elle qualifie de frais d’utilisation irrégulière du véhicule de service
de la part de M. Roberge,
La STS réclame aussi un peu moins de 4000 $ pour des honoraires d’avocat pour un mandat non autorisé de rédaction de modifications au contrat de travail de Roberge
.
La STS a envoyé une mise en demeure à M. Roberge le 5 avril dernier par l’entremise de la firme Trivium. Elle lui demandait alors le remboursement d’une somme de 84 127,28 $
au plus tard le 19 avril. La STS a déposé sa demande introductive d’instance à la Cour supérieure du Québec une semaine plus tard, le 26 avril.
Un historique de conflit
En février 2022, le conseil d’administration de la STS a suspendu avec solde Jean-Luc Roberge à la suite d’un rapport critiquant la gestion et la gouvernance de la STS. Il a ensuite été congédié en mai 2022.
M. Roberge conteste son congédiement et la cause est toujours en cours devant le Tribunal administratif du travail (TAT).
Radio-Canada a tenté de joindre Jean-Luc Roberge et son avocat, mais n'a pas obtenu de réponse au moment d'écrire ces lignes.
Le président de la STS, le conseiller municipal Claude Bouchard, a refusé de commenter la poursuite.
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Avec les informations d'Annie-Claude Brisson