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Le salaire d’un travailleur agricole migrant amputé par son employeur

Une conférence de presse avec des personnes debout avec des pancartes.

La Coalition des forces sociales en Mauricie et au Centre-du-Québec s'est mobilisée au parc Champlain pour les droits des travailleurs migrants temporaires.

Photo : Radio-Canada / Luc Lavigne

Dans le cadre de la journée internationale des travailleurs, des organismes de la région se sont mobilisés en faveur des droits des travailleurs immigrants temporaires, qui subissent de nombreuses violations de leurs droits comme travailleurs.

C’est notamment le dossier des contrats fermés, liant un immigrant à son employeur, qui a été la cible de la mobilisation de la Coalition des forces sociales en Mauricie et au Centre-du-Québec.

Ces contrats peuvent créer des situations de contrôle selon le Carrefour d’aide aux non-syndiqués (CANOS). 

Les organismes ont notamment présenté le témoignage d’un travailleur mexicain qui a vécu une expérience difficile avec un employeur du Centre-du-Québec. 

Le travailleur, qui n’était pas présent par peur de représailles de son ancien employeur, a vu son histoire racontée par Vanessa Gamboa Gonzalez, qui œuvre pour la coalition.

Elle a raconté qu’après avoir effectué des démarches d’embauches avec un employeur du Centre-du-Québec, il s’est retrouvé à devoir payer une dette de plus de 2000 $ pour couvrir les frais d’embauches ainsi que le transport vers son lieu de travail. L’employeur lui avait d'abord dit qu’il s’occuperait de ces frais.

Une situation qui a été difficile financièrement pour lui, puisque l’employeur a coupé son salaire de 40% pour rembourser cette dette. 

Avec un salaire hebdomadaire de 500 $ et une dette à rembourser à coup de 200 $, ça veut dire qu’il ne lui restait que 300 $ pour payer son logement et pour envoyer de l'argent à sa famille puis pour se nourrir, explique-t-elle.

Selon l’Institut du Québec, le nombre de détenteurs de permis de travail temporaire est passé de 44 000 en 2015 et à 167 000 l'an dernier. 

Un porte-parole du ministre de l’Emploi et du Développement de la main-d'œuvre du Canada a indiqué par courriel que la santé et la sécurité des travailleurs étrangers temporaires sont une priorité absolue. En ce qui concerne les permis de travail, les discussions se poursuivent. Nous explorons toutes les possibilités et sommes toujours ouverts aux suggestions visant à améliorer le système.

Ce porte-parole n’a toutefois pas répondu aux questions qui demandaient s’ils ont augmenté le nombre d’inspections des installations agricoles pour la protection des travailleurs migrants.

Entre 2022 et 2023, partout au pays, le ministère a effectué 2100 inspections d’installations agricoles.

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