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Une tournée de manifestations syndicales pour marquer le 1er mai

Un homme parle dans un porte-voix devant une foule.

Un rassemblement a eu lieu sur l'heure du dîner devant les installations de Brandt à Saguenay.

Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais

Tout près d’une centaine de personnes ont participé aux différents rassemblements organisés par les syndicats de la région pour souligner la Journée internationale des travailleurs en ce 1er mai.

Ils se sont notamment rendus devant les installations de Brandt Tractor, un détaillant d’équipement forestier situé dans l’arrondissement de Chicoutimi. Le groupe voulait ainsi exprimer son appui à la dizaine d’employés de cette entreprise en grève générale illimitée depuis un an. Leur convention collective est échue depuis 2020.

En janvier, le Tribunal administratif du travail (TAT) a sommé cette compagnie basée en Saskatchewan de cesser davoir recours à des briseurs de grève. Une décision sur la même question avait été rendue en juillet.

Les manifestants se sont aussi arrêtés devant les locaux de la Société des alcools du Québec (SAQ) à l’angle des boulevards Talbot et du Royaume.

La semaine dernière, les 160 employés de la société d’État dans la région ont débrayé pendant deux jours pour faire pression sur leur employeur. La précarité d’emploi est au cœur des négociations entamées il y a plus d’un an. Le syndicat juge les avancées insuffisantes.

Aujourd’hui, on souligne les gens qui sont en grève, en négociations ou en moyens de pression.

Une citation de Manon Tremblay, présidente de la CSN Saguenay–Lac-Saint-Jean
Des syndiqués manifestent avec des pancartes devant une succursale de la Société des alcools du Québec.

Les manifestants ont aussi visité l'extérieur des locaux d'une succursale de la SAQ dans l'arrondissement de Chicoutimi.

Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais

Les bureaux de la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, figuraient aussi sur la liste des arrêts de cette tournée.

Montée à l’arrière d’une camionnette, la présidente régionale de la Fédération interprofessionnelle de la santé, Julie Boivin, a pris la parole devant les manifestants. Au cours des derniers mois, ses membres ont mené une rude bataille pour faire des gains dans leur milieu de travail.

Une dame parle dans un porte-voix à partir de l'arrière d'une camionnette.

Julie Boivin, la présidente régionale de la Fédération interprofessionnelle de la santé, a pris la parole devant un groupe de manifestants près des bureaux de la ministre Andrée Laforest.

Photo : Radio-Canada / Roby St-Gelais

Hausse du salaire minimum

Cette activité intersyndicale coïncide aussi avec l’augmentation du salaire minimum à l’échelle du Québec.

Celui-ci atteint désormais 15,75 $ l’heure, une hausse de 0,50 $. En janvier, le gouvernement avait affirmé avoir pris cette décision « en raison de l’incertitude économique » qui touche plusieurs secteurs comme la restauration et le commerce de détail.

Selon les estimations du ministère du Travail, environ 200 700 salariés sont touchés par ce changement.

Hausses du salaire minimum au Québec de mai 2019 à mai 2024

DATEHAUSSEPOURCENTAGE D'AUGMENTATION
Mai 2019+0,50 $4,17 %
Mai 2020+0,60 $4,80 %
Mai 2021+0,40 $3,05 %
Mai 2022+0,75 $5,56 %
Mai 2023+1,00 $7,02 %
Mai 2024+0,50 $3,28 %

Source : ministère du Travail

Avec les informations de Roby St-Gelais

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