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Les chauffeurs d’Autobus Voltigeurs réclament le contrat entre le CSS et leur employeur

Des manifestants devant un bâtiment avec des affiches de la C S N.

Les chauffeurs en grève ont manifesté devant le siège social du Centre de services scolaire des Chênes, à Drummondville, mercredi.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Dumas

En cette quatrième semaine de grève générale illimitée, les chauffeurs d'Autobus Voltigeurs de Drummondville se sont une fois de plus faits bien visibles mercredi matin. Ils ont manifesté pour réclamer de vive voix le contrat conclu entre le Centre de services scolaire des Chênes et leur employeur, qui appartient à Sogesco.

Selon ces chauffeurs affiliés à la CSN qui gagnent en moyenne 19,22 $ l'heure, l'obtention de ce document vise à infirmer ou à confirmer les affirmations de l'employeur à la table de négociations. On demande au Centre de services scolaire de divulguer le contrat public qui existe entre lui et les Autobus Voltigeurs. Notre patron prétend ne jamais avoir eu les sommes du gouvernement, donc il prétend ne pas avoir les moyens de nous payer. Le contrat pourrait nous prouver si c'est vrai, soutient le président du Syndicat des chauffeurs d'Autobus Voltigeurs (CSN), Jean-Guy Picard.

Le Centre de services scolaire des Chênes affirme ne pas pouvoir remettre ce contrat aux syndiqués pour des raisons légales. Il faut comprendre que notre organisation a signé des contrats avec les transporteurs. Ce sont de tierces parties. On doit avoir l'accord de ces organisations pour remettre les contrats, explique le directeur des communications du CSS des Chênes, Normand Page.

La convention collective de ces 36 chauffeurs est échue depuis juin dernier.

Cette grève, qui a débuté le 8 avril, touche 1500 des 10 000 élèves inscrits au transport scolaire dans la région de Drummondville.

Les parents doivent donc assurer le transport de leurs enfants matin et soir pour une période indéterminée.

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