Des artistes demandent de l’aide pour sauver le Pantoum
Les locaux du Pantoum au centre-ville de Québec (l'immeuble complètement à droite). (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Alicia Rochevrier
Le Pantoum, un lieu de création et de diffusion de musique de Québec, cherche de l’aide financière pour assurer sa pérennité.
Plus d’une vingtaine d’artistes de la musique dont Lou-Adriane Cassidy, Ariane Roy, Michel Rivard, Dumas, Hubert Lenoir, Ariane Moffatt et Serge Fiori ont cosigné une lettre pour lancer un cri du cœur à Mathieu Lacombe.
Ils interpellent le ministre de la Culture et des Communications pour lui demander de l’aide financière pour réaliser d’importants travaux sur les lieux.
Le ministre de la Culture et des Communications Mathieu Lacombe.
Photo : Radio-Canada / Nora Chabib
Les studios et salles de spectacles de l’organisme sont situés dans un bâtiment de la rue Saint-Vallier Ouest.
Ça avait vraiment besoin d’une cure de jeunesse et on voulait faire une grosse mise à niveau
, explique Émilie Tremblay, la directrice générale du Pantoum.
Jean-Étienne Collin-Marcoux et Émilie Tremblay, cofondateur et directrice générale du Pantoum. (Photo d'archives)
Photo : Facebook/Pantoum
Depuis septembre, des travaux, comme l’aménagement et l’insonorisation d’un étage et la réparation d’un ascenseur, ont fait grimper la facture à près de deux millions de dollars.
Des fois, dans un montage financier, il y a toujours des surprises. [...] On a dû aller jouer sur la structure et ça a causé des surprises
, dénote la directrice générale.
Malgré de l’aide financière du gouvernement fédéral et de la Ville de Québec, le budget compte encore un trou d’un peu moins de 500 000 $.
De l'espoir malgré la situation
L’organisme, qui existe depuis 2012, espère que la lettre va démontrer une vague d’amour
et que les discussions en cours ne sont pas pour rien
.
En ce moment, le projet est solide et avance parce que j’ai toujours été positive alors je suis positive de ça comme de tout ce qui arrive en général.
Émilie Tremblay affirme que des discussions sont en cours avec le ministère de la Culture et des Communications. Elle dit sentir de l’appui et de la reconnaissance
.
Elle conclut en précisant que même si une réponse négative du ministère ne causerait pas la disparition du Pantoum, sa solidité financière serait grandement affectée.
