Apprendre la biologie marine au musée pour mieux protéger le Saint-Laurent
Comment devenir un biologiste marin? Les deux passionnés ont répondu à cette question à travers leurs ateliers.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Une vingtaine de participants ont découvert la profession de biologiste du fleuve Saint-Laurent grâce à des ateliers organisés à Sept-Îles, au Musée régional de la Côte-Nord. Deux experts ont partagé leurs connaissances dans le but de mieux protéger la flore et les habitants marins de cet écosystème.
Ces deux biologistes sont des représentants du Comité ZIP Côte-Nord du Golfe et ils ont propagé leur passion. Parmi eux, Alexis Godbout estime qu'il il faut.
Le représentant est d’avis que les informations à acquérir sont si vastes que même les biologistes ne peuvent pas tout connaître.
Des gens qui s’intéressent à la biologie, qui vont étudier là-dedans, même s’ils ne finissent pas par y travailler, sont des gens qui sont un peu comme des alliés
, partage-t-il.
Le biologiste Alexis Godbout aime partager ses connaissances sur la faune et la flore du Saint-Laurent.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Les visiteurs du musée ont notamment visionné le court métrage Les refuges marins des coraux et des éponges du golfe du Saint-Laurent et testé leurs connaissances à travers des jeux.
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Ce sont des milieux qui sont à peu près inaccessibles pour les gens. Il faut donc procéder par des façons originales pour les faire découvrir
, explique la directrice du Comité ZIP Côte-Nord du Golfe, Sarah-Émilie Hébert-Marcoux.
La directrice du Comité ZIP Côte-Nord du Golfe, Sarah-Émilie Hébert-Marcoux.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Afin que les efforts de sensibilisation portent leurs fruits, Alexis Godbout aimerait toutefois que les sommes investies par Ottawa et Québec dans la recherche soient plus généreuses.
Ce n’est pas tant la connaissance du fleuve Saint-Laurent [qui prime], c'est plutôt la façon d’atténuer la destruction qu’on y fait
, critique-t-il.
Les visiteurs qui ont participé à l’événement ont aussi pu voir l'exposition en cours sur les créatures marines Être d’exception, quand science rivalise avec fiction, qui est présentée jusqu’au 19 mai.
L'exposition démontre d'une variété de façons que les créatures marines n'ont rien de banal.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Ce qu’on veut proposer dans cette exposition-là, c’est une vision que le fleuve, c’est loin d’être un fleuve tranquille et doux. C’est un fleuve qui est froid, sombre et sujet aux courants marins
, indique l’agente en éducation et action culturelle, Tatum Milmore.
D'après les informations de Charles-Étienne Drouin