Artefacts manquants : les musées de l’histoire et de la guerre s’expliquent

Les cinq objets « d’importance historique » déclarés manquants en octobre 2022 au Musée canadien de l’histoire (MCH) ont depuis « été localisés dans les chambres fortes des collections », a appris Radio-Canada vendredi.

Les trois masques, la paire de mocassins et le dossier ont été retrouvés dans la foulée du dernier audit du Bureau du vérificateur général.

Pour ce qui est des quelque 80 autres articles provenant de la collection de culture matérielle d’ethnologie qui manquaient à l’appel au MCH, nous croyons que les pièces en question seront elles aussi retracées dans lesdites chambres fortes, a précisé la directrice des affaires publiques des musées canadiens de l’histoire et de la guerre, Yasmine Minguay, par voie écrite.

Le rapport rendu public par la vérificatrice générale jeudi faisait également état de 750 objets manquants au Musée canadien de la guerre (MCG). La grande majorité d’entre eux font partie de la collection d’histoire vivante et de la collection de vêtements et d’insignes de l’institution, a expliqué Mme Minguay.

Les objets qui font partie de la collection d’histoire vivante sont des accessoires pédagogiques destinés à être utilisés par le public. Les objets portant cette désignation ne sont pas considérés comme faisant partie de la collection nationale du musée, a-t-elle enchaîné. Un inventaire de cette collection est prévu pour l’année financière en cours, et nous prévoyons que plusieurs de ces objets non localisés seront traités dans le cadre de cet exercice d’inventaire.

Quant au mauvais classement de 15 000 articles au MCG, il pourrait être dû aux différentes formes de suivi et de catalogage utilisées par les muséologues et spécialistes de collections au fil des ans.

Concilier, dans la base de données actuelle, de la documentation et des entrées de la base de données qui proviennent de différents systèmes mis en place au fil de décennies est un processus qui demande du temps et des ressources humaines, a soutenu Yasmine Minguay.

Cette dernière a par ailleurs indiqué que des spécialistes supplémentaires ont été affectés pour nous aider dans ce travail manuel permanent au cours des neuf derniers mois et que rien n’indique que des objets aient été volés.