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ArchivesIl y a 25 ans, le téléroman Bouscotte apparaissait au petit écran

Le nom Bouscotte apparaît en ouverture du téléroman.

Le téléroman Bouscotte a été diffusé pour la première fois à Radio-Canada le 14 janvier 1997.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

C’est le 14 janvier 1997 que la télévision de Radio-Canada propose le premier épisode du téléroman Bouscotte. Une fois de plus, l’imaginaire de l’auteur Victor-Lévy Beaulieu captive nombre de téléspectateurs.

Rendez-vous à Trois-Pistoles

À 20 heures, le 14 janvier 1997, l’auteur Victor-Lévy Beaulieu invite les téléspectateurs à se déplacer à Trois-Pistoles dans la région du Bas-Saint-Laurent.

Là, ils y rencontreront un ensemble de personnages aux destins croisés et qui sont liés à deux familles, les Beauchemin et les Bérubé, qui se détestent depuis des lunes.

Le titre de ce nouveau téléroman de Victor-Lévy Beaulieu vient du sobriquet du petit-fils d’Antoine, le chef de clan des Beauchemin.

Bouscotte, fils de Charles Beauchemin, a 9 ans. Il n’a pas la langue dans sa poche et aspire déjà à son âge à devenir cinéaste.

Bouscotte, 13 avril 1999 (extrait)

Pour avoir une idée du ton du téléroman, voici un court extrait de l’épisode présenté le 13 avril 1999.

Un auteur ambitieux

En 1997, Victor-Lévy Beaulieu n’en est certes pas à ses premières expériences d’écriture pour la télévision.

Auparavant, les téléromans Les As, Race de monde et surtout L’Héritage et Montréal P.Q., avaient passionné le public francophone canadien.

L’Héritage, qui révélait les secrets et les tensions déchirant la famille Galarneau de Trois-Pistoles, a attiré jusqu’à 2 millions de téléspectateurs lors de sa diffusion.

Sous la couverture, 5 janvier 1997

Victor-Lévy Beaulieu accordait une entrevue à Suzanne Lévesque, l’animatrice de l’émission Sous la couverture, le 5 janvier 1997.

Dans cette dernière, l'auteur nous donne quelques détails liés à l’écriture et aux personnages que l’on trouve dans Bouscotte.

Une des principales préoccupations de l’auteur, lorsqu’il écrit un téléroman, est que ce dernier possède une vraie écriture télévisuelle.

Victor-Lévy Beaulieu décrit aussi quelques-uns des personnages que l’on retrouve dans Bouscotte.

L’auteur a souvent créé des personnages de femmes fortes dans ses téléromans.

C’est le cas du personnage de Léonie Beauchemin, l'épouse d’Antoine.

C’est une femme libérée, affirme l’auteur. C’est aussi une femme d’affaires à l'esprit très rationnel.

Elle décide par exemple d’ignorer sciemment le fait que son époux a une maîtresse connue de tous.

Léonie Beauchemin mise plutôt sur une alliance stratégique avec ce dernier pour préserver sa famille et son patrimoine.

Une autre femme forte qui plaît beaucoup à Victor-Lévy Beaulieu est Eugénie Beauchemin, la fille de Léonie et d’Antoine.

Eugénie est forgeronne et s’impose dans ce métier traditionnellement réservé aux hommes.

L’auteur dans cette entrevue raconte d’ailleurs une anecdote savoureuse à propos de Nancy Gauthier, l’actrice qui interprète le rôle d’Eugénie.

Lors d’un séjour en Afrique, Nancy Gauthier, qui possède une force physique considérable, a donné une leçon à un Africain qui minimisait la force des femmes.

Elle l’a défié dans une compétition de tir au poignet et elle a gagné, au grand plaisir des femmes dans l’assistance.

La réaction du vaincu a été de la demander en mariage!

Un décès qui anéantit l’équipe de Bouscotte

Le téléroman Bouscotte proposait également des personnages masculins très forts.

Un de ceux-là était Manu Morency, que jouait de 1997 à 1999 le comédien Jean-Louis Millette.

Faites vos gammes, 3 novembre 1996

Dans cet extrait d’entrevue qu’accorde le 3 novembre 1996 Jean-Louis Millette à Angèle Dubeau, qui anime l’émission Faites vos gammes, l’acteur décrit un peu qui est Manu Morency.

Il y a quelques années, il est tombé du clocher de l’église de Trois-Pistoles. Cet accident l’a confiné à un fauteuil roulant.

On apprend en écoutant le téléroman que Manu Morency rend responsable Antoine Beauchemin de son malheur.

Il entretient par ailleurs avec ce dernier une relation conflictuelle que compliquent leurs divergences politiques.

Homosexuel assumé, homme déterminé, rusé et peu scrupuleux, le personnage de Manu Morency frappe l’imaginaire des téléspectateurs.

C’est d’autant plus vrai que Jean-Louis Millette joue ce rôle avec brio.

Or, le 29 septembre 1999 se produit une tragédie.

Jean-Louis Millette meurt subitement.

L’équipe de Bouscotte est anéantie. Doit-on le remplacer?  se demande-t-on.

Finalement, ce sera le comédien Guy Nadon qui succédera, avec une certaine réticence, à Jean-Louis Millette pour les derniers épisodes du téléroman.

Il faut dire que Guy Nadon était un ami très proche du défunt.

Le dernier épisode de Bouscotte a été présenté le 10 avril 2001 sur les ondes de Radio-Canada.

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