•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

ArchivesDans le ventre de Bêtes pas bêtes +

Les animateurs Sylvie Lussier et Pierre Poirier posent en tenues d'explorateurs.

Sylvie Lussier et Pierre Poirier ont animé l'émission Bêtes pas bêtes + durant dix années.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Il y a 30 ans, Radio-Canada enrichissait sa programmation jeunesse d’une émission qui allait séduire les petits comme les grands. Portrait en archives de l’émission Bêtes pas bêtes, devenue Bêtes pas bêtes +, avec toute la couleur que Sylvie Lussier et Pierre Poirier ont su lui donner.

Quels sont les animaux les plus rapides? Quels sont ceux qui voyagent le plus loin, qui vivent le plus longtemps?

Dès le 4 septembre 1989, les animateurs de l’émission Bêtes pas bêtes se proposent de répondre à toutes les questions imaginables des enfants sur le monde animal.

Un technicien en santé animale, Pierre Poirier, et une vétérinaire, Louise Beaudin, se voient confier le mandat de contenter la curiosité des jeunes téléspectateurs.

L’animateur Pierre Poirier a travaillé onze ans au Jardin zoologique de Granby comme aide-vétérinaire.

Sylvie Lussier a, de son côté, pratiqué la profession de vétérinaire pour animaux de compagnie durant neuf ans.

En novembre 1989, à la suite du désistement de la première vétérinaire-animatrice, elle se joint à Pierre Poirier pour animer l’émission.

C’est le début d’une grande complicité qui donne le ton à cette émission, de plus en plus empreinte d’humour et de folie au fil de ses dix années à la télévision de Radio-Canada.

Un large groupe d'enfants sur le plateau de l'émission animée par Louise Beaudin et Pierre Poirier.

La première saison de Bêtes pas bêtes est animée devant un public d'enfants.

Photo : Radio-Canada / Jean-Pierre Karsenty

L’émission Bêtes pas bêtes est d’abord enregistrée devant un public d’enfants.

Puis, à l'automne 1990, l'émission change légèrement son nom et sa formule pour y ajouter un plus.

Les animateurs font désormais appel à de jeunes collaborateurs et chroniqueurs.

Bêtes pas bêtes + permet ainsi à des personnalités comme Abeille Gélinas et Ianniko N'Doua Légaré de faire leurs premières armes à la télévision.

L'animateur Pierre Poirier, les jeunes collaborateurs Carinne Villeneuve et Patrick Healey, et l'animatrice Sylvie Lussier, en
compagnie d'une tortue géante d'Aldabra.

Les jeunes collaborateurs Carinne Villeneuve et Patrick Healey découvrent la tortue géante d'Aldabra sur le plateau de l'émission Bêtes pas bêtes + en mars 1995.

Photo : Radio-Canada

Des animaux en studio

Pour étayer leurs propos, les animateurs peuvent compter sur une banque d’images inépuisable.

Ils font aussi venir un grand nombre d’animaux en studio, du plus petit au plus sauvage.

Bêtes pas bêtes +, 8 janvier 1996

Comme le montre cet extrait diffusé originalement le 8 janvier 1996, l’animal le plus impressionnant à avoir visité l’équipe de Bêtes pas bêtes + est probablement ce dromadaire de 900 kg âgé de 7 ans.

Les animateurs Pierre Poirier et Sylvie Lussier accueilleront également en studio des animaux exotiques tels qu’un cougar, un crocodile nain d’Afrique, des autruches et un singe capucin.

L’émission fait aussi une grande place aux animaux présents dans la faune canadienne, comme le raton laveur, le bison, le renard roux ou la chauve-souris.

Seule la mascotte de l’émission, la girafe Valentine, ne pourra franchir les portes de Radio-Canada!

Des capsules et des reportages permettent aussi de découvrir des animaux dans leur habitat naturel ou encore en captivité.

Déclaration du chef du Parti québécois René Lévesque, 17 octobre 1970

Dans ce reportage du 20 septembre 1993, par exemple, la jeune collaboratrice Lisiane Gagnon-Verreault visite le Biodôme de Montréal.

Le vétérinaire Jacques Dancosse lui explique les moyens employés pour présenter les animaux dans leur habitat naturel tout en s’assurant qu’ils ne désertent pas leur espace.

À l’occasion, l’émission Bêtes pas bêtes + se déplace aussi pour observer la faune à travers le pays, notamment dans les parcs nationaux de Banff et de Jasper en Alberta, au Nouveau-Brunswick ou encore dans le Bas-Saint-Laurent.

Humour, rigueur et conscience environnementale, le plus de Bêtes pas bêtes

Sur le plateau de l'émission, les deux jeunes collaborateurs Alexis Gagnon-Fortin et Chloé Dulude, et les deux animateurs Sylvie Lussier et Pierre Poirier, en présence d'un bœuf de la race hereford.

Pour accueillir un bœuf de la race hereford, le plateau de l'émission Bêtes pas bêtes + du 24 février 1995 est décoré en ferme.

Photo : Radio-Canada

Initialement, l’émission animée par Sylvie Lussier et Pierre Poirier se nomme Bêtes pas bêtes et suit fidèlement un concept de la BBC.

Peu à peu, les deux animateurs, qui écrivent aussi les textes de la série, lui ajoutent une touche de divertissement, à l'aide de sketches à la fois intelligents et désopilants.

Déclaration du chef du Parti québécois René Lévesque, 17 octobre 1970

Cette capsule du 29 avril 1991 sous le thème du zèbre est un bon exemple de l’humour très particulier qui règne à Bêtes pas bêtes +.

Animateurs, comédiens, chanteurs, intervieweurs, Sylvie Lussier et Pierre Poirier parviennent à passer d’un rôle à l’autre avec beaucoup d’aisance.

Et cela n'affecte en rien la rigueur des renseignements qu’ils offrent à l'émission en tant que professionnels qui connaissent bien les animaux.

À sa troisième saison, le titre de l’émission devient Bêtes pas bêtes + pour mieux représenter toute cette valeur ajoutée à l’émission, y compris les préoccupations environnementales.

Car en plus du monde animal, Bêtes pas bêtes + s’intéresse dorénavant à l'écologie et à l’environnement. Les animateurs souhaitent inculquer aux jeunes des notions de respect de la nature à travers l’émission.

Bêtes pas bêtes +, 29 avril 1991

Le cinquième anniversaire de Bêtes pas bêtes + est l’occasion de dresser un bilan.

Dans cet extrait de l’épisode du 27 décembre 1994, les animateurs évoquent les émissions animalières qui ont précédé la leur, dont La vie qui bat.

Ils font aussi un retour dans le temps en évoquant quelques espèces et sketches mémorables.

Parmi les propositions de sujets recueillis chez les téléspectateurs jeunes et moins jeunes : plus d’animaux exotiques, des trucs de recyclage et voyager avec des animaux.

Au cours de cette période, les animateurs entreprennent également une autre aventure : l’écriture du téléroman 4 et demi…

Bêtes pas bêtes +, 27 décembre 1994

Cette capsule tirée de l’émission du 27 décembre 1994 combine d’ailleurs à merveille les univers de Bêtes pas bêtes + et de 4 et demi…, en passant par La petite vie!

Après avoir vu ce sketch et en avoir ri, on ne peut douter des multiples talents de Pierre Poirier et de Sylvie Lussier.

C’est l’expérience acquise lors de l'écriture de Bêtes pas bêtes + qui leur donne l'idée de créer un téléroman dans lequel des personnages auraient les mêmes métiers qu'eux.

Des personnages qui passeraient par les mêmes étapes qu’un grand nombre de jeunes professionnels, à commencer par la location d'un 4 et demi…

À la clinique vétérinaire, Michel Arsenault (Robin Aubert) et Marjolaine Tremblay (Annick Beaulne) tiennent des chatons dans
leurs mains tandis que le docteur Louis Martineau (Robert Brouillette) est debout derrière eux, appuyé à un comptoir.

La clinique vétérinaire est au cœur du téléroman 4 et demi... qui entre en ondes le 5 septembre 1994.

Photo : Radio-Canada / Jean Bernier

Après cinq ans à travailler en parallèle sur 4 et demi… et Bêtes pas bêtes +, les auteurs et animateurs décident de tirer leur révérence de l’émission jeunesse.

Bêtes pas bêtes +, 22 décembre 1999

L’émission du 22 décembre 1999 est le dernier rendez-vous de Bêtes pas bêtes +.

Appuyés par le musicien Scott Price, les animateurs-chanteurs ont composé cette chanson pour faire leurs adieux à leurs jeunes téléspectateurs.

Depuis, Sylvie Lussier et Pierre Poirier ont poursuivi leur carrière comme auteurs de fiction à la télévision de Radio-Canada.

Devanture de l'Auberge du chien noir avec son enseigne.

Le téléroman L'Auberge du chien noir a été diffusé de janvier 2003 à mars 2017.

Photo : Radio-Canada / Jean Bernier

Après 4 et demi…, ils ont conçu le téléroman L’Auberge du chien noir, qui a tenu l’antenne durant quinze années.

Leur téléroman 5e rang, dont l'action se passe dans une ferme, est revenu en ondes le 14 septembre à la télévision de Radio-Canada.

Encore plus de nos archives

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Infolettre Radio-Canada et moi

Une infolettre qui vous ressemble, remplie de découvertes et de sujets choisis selon vos champs d’intérêt.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Radio-Canada et moi.